La Ramée à Jauchelette

Ancienne Abbaye Cistercienne en Brabant Wallon de 1216 à 1997



par Thomas COOMANS, Assistant à l'UCL.

" Il est certain que l'abbaye de la Ramée est unique en Brabant, soit par l'ampleur de son aspect, soit par son site, soit par toutes autres choses recommandables. "

Gallia Christiana (…), t, III, Paris, 1725, col.604-605

Introduction

Participant au mouvement d'essaimage des ordres monastiques aux XIIe et XIIe siècles dans nos régions, l'ordre de Cîteaux implanta, vers 1215, une abbaye de moniales dans la vallée de la Grande Gette à Jauchelette, en amont de Jodoigne. Elle portera le nom de la Ramée ( Rameia ). Cette présence cistercienne allait perdurer pendant cinq siècles et demi, et marquer la région tant au plan spirituel qu'au plan agricole et architectural.

Malgré la suppression des ordres monastiques en 1796 par l'administration française, cette présence est encore sensible aujourd'hui grâce aux bâtiments que l'histoire a conservés. Pour la plupart, ils avaient une fonction agricole et appartiennent au XVIIIe siècle, période de reconstruction de l'abbaye.

Aperçu historique :

Les origines de l'abbaye de La Ramée restent obscures ; on en connaît ni la maison mère, ni la date de fondation exacte. Une charte de 1212 mentionne l'existence d'une communauté de moniales cisterciennes à Kerkom au nord-ouest de Tirlemont. Ce lieu n'était sans doute pas approprié et le couvent fut transféré à Jauchelette en 1215 ou 1216, sur des terres offertes par Gérard de Jauche et sa fille Helwide, abbesse de Nivelles. En tant qu'abbaye, La Ramée était autonome mais restait sous la tutelle spirituelle de la grande abbaye de Villers.

Au spirituel, La Ramée participa à l'âge d'or du mysticisme cistercien en Brabant au XIIIe siècle. Son nécrologue ne compte pas moins de six bienheureuses : Agnès, Anastasie, Marguerite, Ida de Léau, Ida de Nivelles et Sapience. Issues principalement de la bourgeoisie brabançonne ou liégeoise, les moniales ou "dames" s'engageaient par les vœux monastiques et vivaient autour du cloître en célébrant les offices divins et en effectuant de petits travaux. Un scriptorium réputé pour la calligraphie et l'enluminure est attesté à La Ramée dès le XIIIe siècle. La communauté dirigée par une abbesse, comprenait également des sœurs converses qui s'appliquaient d'avantage aux tâches matérielles.

Au temporel, la jeune abbaye constitua un domaine comprenant des terres, des bois et des dîmes dans de nombreux villages des environs (Perwez, Bomal, Opprebais, Glimes, Ramilies, Thorembisoul, Corbais, Noduwez, Rosières, Spy, Taviers, etc. ) ainsi que le patronage de certaines paroisses ( Orsmaal, Herbais, Marilles et Piétrain ). Il est difficile de chiffrer l'ampleur exacte des propriétés, mais elles suffisaient à entretenir au quotidien une petite communauté dont le nombre ne semble pas avoir dépassé la cinquantaine.

L'histoire médiévale de La Ramée reste peu connue. Comme ses sœurs cisterciennes de Florival, Valduc, Argenton, La Cambre, Aywières, etc., elle semble avoir vécu paisiblement, connaissant des périodes de ferveur et de tiédeur. Ainsi, en 1500-1501, une importante réforme inspirée par l'abbaye de Marche-les-Dames, rétablit la rigueur monastique.

Les XVIe et XVIIe siècles, avec leur cortège de luttes religieuses et politiques, firent de La Ramée, comme d'ailleurs de toutes les abbayes, une cible facile. A deux reprises, les moniales durent quitter La Ramée et s'exiler dans leur refuge à Namur, en attendant des temps meilleurs ( 1577 à 1591, 1632 à 1676 ). Le domaine, chaque fois dévasté, était à réorganiser. Lors de la bataille de Ramilies en 1706 - une des victoires du duc de Marlborough sur les troupes de Louis XIV - La Ramée servit d'hôpital militaire.

Le XVIIIe siècle, sous le régime autrichien, constitua une seconde et ultime période de prospérité spirituelle et temporelle. Les abbesses développèrent leur activité enseignante en accueillant dans leurs classes jusque 80 enfants des environs.

Parallèlement, elles dotèrent l'abbaye de tous les bâtiments anciens que l'on peut encore voire aujourd'hui. La communauté ne dépassa guère la vingtaine de moniales et autant de converses.

Dès l'invasion des troupes républicaines, l'abbaye fut lourdement taxée puis déclarée bien national en 1796. L'école fut supprimée et les 28 cisterciennes expulsées. Quant au domaine, divisé en plusieurs lots, il fut vendu en 1799.


Plan de l'abbaye de La Ramée à la veille de sa mise en vente par l'administration française (1799). On y remarque la disposition des bâtiments conventuels et de la ferme ainsi que le réseau hydrographique (encre de Chine et lavis sur papier, 52 x 73 cm, Archives générales du Royaume, Cartes et plans, Inventaire manuscrit n° 262/1. Photo M. Wybauw )

Divers propriétaires se succédèrent à la Ramée. S'ils détruisirent complètement les bâtiments conventuels ( église, cloître, etc. ), ils gardèrent à la ferme sa fonction agricole.

Une partie du domaine appartient depuis 1903 à la Congrégation des Dames du Sacré-Cœur. La seconde partie, ou cinse de l'Abîye, resta le centre d'une des plus grandes exploitations agricoles de la région. La ferme a été acquise en 1990 par la S.A. Immobilière La Ramée qui nourrit un vaste projet de restauration et d'affectation en centre culturel.

Site et Implantation :

La Grande Gette est un de ces ruisseaux qui drainent le riche plateau hesbignon en se faufilant dans ses replis. Son débit régulier conjugué à une dénivellation ménageant des chutes capables d'actionner des moulins ainsi que la présence de sources procurant une eau claire, justifia sans doute le choix précis du lieu de l'implantation de l'abbaye. Les terres grasses à bon rendement mais aussi les étendues boisées, nettement plus importantes que de nos jours, assuraient aux moniales que les terrains qui leur étaient offerts pouvaient subvenir à leurs besoins.

Les sites cisterciens se caractérisent par leur topographie suffisamment accidentée que pour y établir un réseau hydrographique complexe et y développer une activité " pré-industrielle " vitale. Les sources cartographiques du XVIIIe siècle révèlent la présence de trois moulins, une brasserie et une scierie à La Ramée.

D'autre part, le ruisseau Thorembais, savamment détourné quelque peu en aval du confluent avec l'Herbais, traversait la Gette sur un aqueduc et alimentait des viviers et étangs. Par un jeu de vannes et de biefs, les deux cours d'eau étaient parfaitement maîtrisés et faisaient tourner les moulins en toutes saisons. Aujourd'hui, ce réseau a été régularisé et les étangs supprimés. Un bel alignement de peupliers permet de suivre le cours de la Grande Gette dans un paysage fortement déboisé.

Bâtiments monastiques :

A l'exception du quartier de l'abbesse, tous les bâtiments monastiques de La Ramée ont été détruits.

Deux précieuses sources iconographiques permettent néanmoins d'en approcher la configuration.

Comme la plupart des fondations monastiques, l'axe d'implantation était fixé par le bâtiment ecclésial, au chevet obligatoirement orienté. A La Ramée, la cartographie, confirmée par des fouilles menées par l'ULB en 1983, localise l'abbatiale avec précision. Parfaitement orienté, cet édifice mono-nef avec chevet polygonal formait l'aile nord du cloître autour duquel étaient réparties les autres composantes monastiques obligées ( salle capitulaire, salle des moniales, parloir, dortoir, chauffoir, réfectoire, cuisine, cellier, etc. ).

La seule source iconographique antérieure au XVIIIe siècle présente une vue de l'abbaye depuis le nord.


L'abbaye de La Ramée en 1694 vue depuis le nord ( eau-forte de Harrewijn, 11,7 x 21,1 cm, dans J. LE ROY, Castella et Praetoria Nobilium Brabantiae Coenobiaque celebriora (… ), Anvers, 1694 )

Aucun des bâtiments figurant sur la gravure ne subsiste et il n'est guère permis d'en pousser l'analyse fort loin. La régularité de l'agencement des différents corps de bâtiments autour de cours, confirme cette impression d'ordre et de planification qui se dégage de la plupart des abbayes cisterciennes. Une gracieuse petite flèche coiffe le volume principal de l'église. L'ensemble est ceint de murailles. L'implantation du complexe agricole actuel se situe sur la droite, en dehors de la gravure, de telle manière qu'elle ne livre aucune information sur une disposition plus ancienne.


Vue à vol d'oiseau de l'Abbaye de La Ramée depuis le sud-ouest. Essai de reconstitution de l'état vers 1796( © dessin Thoc, 1992)

Une hypothèse de reconstitution de l'état de La Ramée à la fin du XVIIIe siècle peut être proposée à partir du plan qui servit à la vente de 1799 et des bâtiments subsistants. On y notera les petites dimensions des lieux conventuels autour du cloître, excentrés par rapport à la vaste cour de la ferme et l'ample quartier abbatial. L'ensemble des constructions était entièrement clos, par la Grande Gette et les étangs au sud, et par des murs sur les autres côtés. La poterie, aujourd'hui disparue, ouvrait sur le chemin de Glimes à Huppaye.

Au nord-ouest, une des ailes du quartier de l'abbesse a échappé aux démolisseurs. Ce bâtiment de deux niveaux en brique et pierre de Gobertange couvert d'une bâtière à croupes et lucarnes, présente, vers le sud, une façade classique de dix travées. Le cintre de la porte en pierre bleue, de style Louis XVI, est frappé d'une clé où se déchiffre une intéressante dédicace : AD SYDERA VOLAT QUAE AEDIFICARI CURAVIT,


Chronogramme 1775 au-dessus de l'entrée du quartier de l'abbesse ( frottis Thoc, 1991 )

c'est à dire : " celle qui a pris soin d'édifier monte au ciel ". Ce chronogramme livre la date de 1775 et attribue ainsi la construction du bâtiment à l'abbesse Séraphine Wauters en suggérant qu'elle est décédée.

Entre le quartier de l'abbesse et la grange, on notera un bâtiment dont la fonction n'est pas connue (école, infirmerie, hôtellerie ? ) mais dont le style et la mention Bâtiments neufs sur le plan de 1799, suggèrent qu'il fut la dernière construction des moniales avant la suppression de l'abbaye.

La Ferme Abbatiale du XVIIIe siècle :

De l'ensemble qui forment les bâtiments agricoles de La Ramée, trois composantes émergent par leur volume : le porche, la tour-colombier et la monumentale grange. Les autres constructions ont la forme de longs corps[fig.4] de bâtiments, tous de deux niveaux sous toiture, et définissent le périmètre de la vaste cour. L'unité apparente résulte de l'homogénéité et du chromatisme des matériaux : maçonneries de brique avec bandes de pierre de Gobertange, moellons gréseux des soubassements et ardoise des couvertures. Il est intéressant de noter que l'abbaye possédait une carrière de pierre de Gobertange à Mélin. Toutes les constructions appartiennent au style traditionnel brabançon. Grâce à quelques millésimes, l'approche chronologique révèle que des constructions eurent lieu tout au long du XVIIIe siècle.

La vaste cour pavée forme une aire de plus d'un hectare de superficie. Dans l'angle nord-ouest, près des écuries, se trouve la fosse fumière.

Au sud, un long bâtiment sans étage et lucarnes à gradins, est identifié comme Ecuries sur le plan de 1799. Daté de 1713 par les ancrages, il est fortement dénaturé comme l'est également la tourelle voisine, aménagée ultérieurement en logis. Le cartouche de l'abbesse Marguerite de Cupis, daté de 1714, est un remploi.

Un très long corps d'écuries forme l'aile occidentale au centre de laquelle se dresse le monumental porche coiffé d'une élégante toiture pyramidale. Sur la face orientale du porche se lisent les millésimes 1716 et 1717 ainsi que les armes de l'abbesse Lutgarde de Reumont que l'on retrouve également sur la grange. Toutes ces écuries sont actuellement couvertes de voûtes en brique reposant sur des supports en pierre bleue. L'analyse archéologique révèle cependant que ces voûtes ont été introduites après la construction , vraisemblablement pour des raisons de sécurité contre l'incendie. A l'étage se trouvaient des fenils.

Dans l'angle nord-ouest de la cour, le volume des écuries s'élève sensiblement et fait retour jusqu'au pignon de la grange. A l'extérieur a été implantée une tour cylindrique couverte d'une toiture compliquée dont la charpente à trois enrayures est millésimée 1726. Le niveau supérieur de la tour servait de colombier comme l'indique une baie cintrée.

La majeure partie de la face nord de la cour est occupée par la gigantesque grange dîmeresse, datée de 1722, dont le volume exprime l'opulence du domaine. Y était engrangé le produit des dîmes que les receveurs et intendants percevaient dans les fermes de l'abbaye à Jauchelette, Jandrenouille, La Ramée, Mélin, Novilles-sur-Mehaigne et Piétrain. Cette vaste grange en long ( 49 x 22.5 m ) ne compte pas moins de quatre nefs et neuf travées. L'espace d'engrangement est divisé par un mur de refend et les piles cylindriques en brique qui servent de supports à la charpente. Celle-ci n'est plus originale depuis qu'un incendie ravagea complètement la grange le 7 mars 1932.

Le corps de bâtiment en L qui clôture la cour au sud-est, servait, d'après le plan de 1799, de corps de logis du censier et d'étables a vaches. Situé jadis dans le prolongement de l'église, le logis du fermier possède sur sa face septentrionale, au droit d'un petit fronton axial, une porte en pierre bleue dont la traverse en accolade est frappée du millésime 1764. Les armes de l'abbesse.

Louise Toussane couronnent cette belle porte. La face arrière donnait sur un petit jardin clos. Faisant retour vers la cour de la ferme, le bâtiment était occupé par de spacieuses étables de huit travées et trois nefs dont les voûtes sont portées par des colonnes monolithes en pierre bleue. Ici, les robustes voûtes sont contemporaines à la construction et présentent une solution technique parfaitement aboutie en comparaison aux voûtes des écuries occidentales. Formant une barrière étanche couverte de sable et d'un carrelage, les voûtes devaient empêcher un incendie éventuel de se propager des fenils vers l'étable et, inversement, empêcher les gaz de stabulation de fermenter le contenu des fenils. Ce bâtiment possède une partie de son rejointoiement extérieur " au rouge " et porte encore des traces de badigeon rougeâtre qui suggère une présence visuelle beaucoup plus contrastée que les autres bâtiments.

A l'extérieur de la cour, vers le sud, subsistent un petit bâtiment qui servit de four et une aile de la brasserie ainsi que les restes d'un des moulins sur la Grande Gette.

Les constructions des XIXe et XXe siècles :


Plans masses de l'abbaye de La Ramée.

A : état en 1799, en noir, les bâtiments qui ont disparus

Si une importante partie des bâtiments monastiques fut détruite suite à la suppression de l'abbaye, le domaine, désormais divisé en lots distincts, ne tarda pas à se réorganiser, notamment par de nouvelles constructions.


Plans masses de l'abbaye de La Ramée.

B : état en 1992, en noir, les bâtiments construits aux XIXe et Xxe siècles (dessins Thoc, 1992)

La ferme garda sa fonction agricole et ce n'est que depuis une quarantaine d'années qu'un partie de ses composantes a changé d'affectation suite à la mécanisation de l'exploitation. Les principaux changements intervenus au début du XXe siècle furent l'aménagement du logis du fermier, la construction d'une grangette contre l'ancienne brasserie et l'établissement de quelques annexes et hangars en appentis.

La partie orientale du domaine, après avoir abrité entre 1837 et 1844 une raffinerie de sucre, sans doute dans l'ancienne église, devint une confortable résidence de campagne. Face à l'ancien quartier abbatial, à l'emplacement même des lieux conventuels, fut tracé un agréable jardin paysager avec un grand étang. Afin de séparer la demeure de la ferme, on établit transversalement une grande serre cantonnée de deux pavillons. Dans un même style à créneaux et gradins furent érigés deux pavillons à l'entrée de la propriété ainsi que des petites serres près de l'ancien four.

L'installation des sœurs du Sacré-cœur dans cette partie du domaine en 1903 entraîna de nouvelles constructions. Les religieuses bâtirent une chapelle mono-nef dans le prolongement de l'ancien quartier abbatial en 1910 et remplacèrent la grande serre par une construction utilitaire. Plus récemment, en 1970, deux bâtiments destinés à accueillir des retraitants furent érigés parallèlement au nord-est.

Par arrêté royal du 27 février 1980, la ferme a été classée comme monument et l'entièreté du domaine comme site.

Conclusion :

Malgré la disparition des bâtiments monastiques anciens, La Ramée reste un des témoins les plus significatifs de la présence cistercienne en Brabant-Wallon : petite abbaye des moniales doublée d'une importante exploitation agricole, implanté dans un site judicieusement choisi. Par son style traditionnel brabançon, homogène et monumental, cet ensemble architectural du XVIIIe siècle constitue incontestablement un haut lieu du patrimoine jodoignois.

Biographie sélective (ordre chronologique) :

  • TARLIER, J. et WAUTERS, A., Géographie et histoire des communes belges. La Belgique ancienne et moderne. Province de Brabant, Canton de Jodoigne, Bruxelles, 1872, p. 67-73.


  • PLOEGAERTS, Th., Les moniales cisterciennes dans l'ancien Roman-Pays de Brabant, 2, Histoire de l'abbaye de La Ramée (Rameia) à Jauchelette, Bruxelles, 1925.

  • BROUETTE, E., La Ramée à Jauchelette, dans Monasticon belge, 4, Province de Brabant, Gembloux, 1967, p.469-490.
  • DESPY, G. et UYTTENBROECK, A., Inventaire des archives de l'abbaye de La Ramée à Jauchelette (Inventaire analytique des archives ecclésiastiques du Brabant, Abbayes et chapitres, 4), 2 fasc., Bruxelles, Archives Générales du Royaume, 1970-1975.
  • NANDRIN, J.-P., La Ramée, dans Abbayes de Belgique, Guide groupe Clio 70 Bruxelles, 1973, p.458-467.
  • Le Patrimoine monumental de la Belgique, 2, Province de Brabant, Arrondissement de Nivelles, Liège, 1974, p. 223-228.
  • GUYOT, Gl., L'ancienne abbaye de La Ramée, dans Brabant, 1978, Bruxelles, p. 8-15.
  • Hesbaye namuroise (Architecture rurale de Wallonie ), dir.L.-Fr. GENICOT, Liège, 1983, en particulier p. 135 et 138.
  • DE WAHA, M. et VAN OETEREN, V., Fouilles médiévales. Jauchelette, abbaye de La Ramée, dans Annales d'Histoire de l'Art et Archéologie, 6, Bruxelles, 1984, p. 109-110.
  • GAZIAUX, J.-J., Parler wallon et vie rurale au pays de Jodoigne à partir de Jauchelette ( Bibliothèque des cahiers de l'Institut de linguistique de Louvain, 38 ), Louvain-la-Neuve, 1987, p. 108-114 et 190-197, figs 36-42.
  • Hesbaye brabançonne et pays de Hannut ( Architecture rurale de Wallonie ), dir. L.-Fr. GENICOT, Liège, 1989.
  • VERHELST, D. et VAN ERMEN, Ed., De cisterciënzerinnen in het hertogdom Brabant, dans Bernardus en de Cisterciënzerfamilie in België, 1090-1990, dir. M. SABBE, M. LAMBERIGTS et F. GISTELINCK, Louvain, 1990, p. 271-293.